A notre époque la transition professionnelle est fréquente. Celle-ci englobe les évolutions de métier, le licenciement, le chômage, la faillite, la reconversion… Elle est donc désirée ou imposée. Dans les deux aspects, ce passage est ardu.

D’une part, l’emploi est nécessaire pour subvenir aux besoins matériels et s’intégrer dans la société. Nous sommes à la recherche d’une sécurité financière. Or la situation économique mondiale révèle une insécurité permanente. Par conséquent, l’inconnu et l’incertitude pèsent.

D’autre part, l’emploi doit être une source d’épanouissement personnel car nous y consacrons la majorité de notre temps. Il est souhaitable de trouver un emploi qui sollicite nos capacités, nos forces et idéalement nos valeurs pour qu’il soit pérenne.

Cette recherche du plaisir au travail, malgré une obligation de ressources, peut générer des souffrances et des conflits internes :

– culpabilité, anxiété (financière et de performance);
– doutes de ses capacités, baisse de confiance;
– isolement (rupture du statut social);
– incapacité à faire des choix.

Ces difficultés créent des freins à la recherche d’emploi. L’art apporte son aide pour analyser la situation et réussir à se positionner. L’utilisation du processus créatif, sollicitant les sensations et le savoir-faire, favorise une distanciation. Ces effets apportent une prise de recul sur la situation qui va permettre une meilleure disponibilité pour les recherches et les choix d’emplois. Ce travail agit sur d’autres effets salutaires.